Tertulia en français
« L’art naît de contraintes, vit de luttes et meurt de liberté. »
André Gide
Georges Perec, 1936-1982. Trente cinq ans après sa mort, on ne compte plus le nombre d’études consacrées à son œuvre. Tous ses ouvrages — romans, poèmes, essais, théâtre, correspondance, mots croisés et autres jeux — sont constamment réédités et traduits. En 2017, Perec est publié dans la Bibliothèque de la Pléiade : 2464 pages, en deux volumes.
Une grande partie de cette œuvre est rédigée en respectant un réseau de contraintes arbitraires : c’est ainsi que La disparition (1969) n’utilise pas la lettre « e », que par contre Les revenentes (1972) n’utilise pas d’autre voyelle que le « e ». Un immense Cahier des charges recensant un ensemble de contraintes détermine l’écriture des 99 chapitres de La vie mode d’emploi (1978) : nombre de pages, emplacement dans l’immeuble qui sert de cadre au roman, décors, nombre et sentiments des personnages, allusions littéraires, artistiques, etc. Quel est précisément le rôle de toutes ces contraintes ? Faut-il aller jusqu’à y voir une « machine à écrire » le roman ? Ces questions figurent parmi celles qui seront abordées au cours de notre rencontre, en se référant à des éclairages divers : biographie, psychologie, philosophie, sociologie.
Présentée par Guy Chouraqui, physicien, qui a écrit plusieurs articles consacrés à Georges Perec.
Entrée libre – Consommation minimum 1,5 €Afficher la suite
Anima : Guy Chouraqui
Entrée libre
Présentée par Guy Chouraqui, physicien, qui a écrit plusieurs articles consacrés à Georges Perec.
Entrée libre – Consommation minimum 1,5 €